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 La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]

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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyVen 13 Fév - 18:25





Ed & Jill
La douleur d'un passé, la douceur de ses baisers...


Ça devenait étrange… Qu’est ce qui leur prenait à l’un comme à l’autre ? D’ordinaire, ils ne pouvaient pas passer plus de quinze minutes dans la même pièce sans qu’un mot s’envole pour blesser ou remettre l’autre en place. Et voilà qu’Edern débarquait chez elle, entrait sans la moindre autorisation, et qu’elle ne disait rien ? Et puis il y avait leurs, regards, leurs corps, leurs gestes qui devenaient eux aussi différents. Familiers ? Julianne n’en savait rien, mais ce dont elle était certainement c’était qu’elle n’avait jamais regardé Edern dans les yeux de cette façon là jusqu’à aujourd’hui. Enfin, elle mit tout ça sur le fait qu’il devait encore être perturbé ou affaiblie par le départ de Charles. Il devait d’ailleurs être bien désespéré pour venir la voir si tard, et pour presque la supplier d’accepter ses excuses. Assez désespéré pour pouvoir accepter de manger avec elle, et lui quémander un peu de son temps. Une promenade nocturne en tête à tête avec Edern Kane… ça aussi c’était une grande première ! Mais elle venait de dire oui…
 
La jeune femme s’était à nouveau mise à rire en entendant la question d’Edern. Non, elle n’était pas encore majeure, mais elle jouissait d’une liberté assez étendue. Depuis qu’elle avait huit ans d’ailleurs. Cela s’appelait la confiance. Mais c’était aussi dut au fait que Joshua travaillait la journée lorsqu’elle était petite. Elle passait alors le plus clair de ses journées à courir et à jouer avec Cam. Lorsqu’il était sorti de sa vie deux ans plus tôt, Jill venait tout juste de commencer à travailler. Et lorsqu’à quinze ans, vous êtes déjà quelqu’un de productif, que vous ramenez un salaire, et que vous assumez vos responsabilités et bien oui, on vous considérait comme un adulte.
 
« -dans les bas quartiers tous ne suit pas tout le temps la loi du Dome Edern. Mon père me fait confiance, et il n’a pas besoin d’une limite d’âge pour me laisser aller et venir comme je l’entends. S’il s’oppose vraiment à quelque chose, c’est qu’il se dit que ce n’est pas bon pour moi. Où que je ne devrais pas le faire. »
 
Comme deux jours plus tôt, lorsqu’il lui avait formellement interdit d’aller assister au départ de Charles. Oui, bien sur, il arrivait assez souvent à Julianne de désobéir à son père. Mais elle n’avait que dix sept ans. A cet âge là, braver l’autorité est quelque chose de normal. Enfin il fallait reconnaitre que se dresser face à l’autorité, ou se jouer d’elle, c’était quelque chose qui semblait inscrit dans les gênes de la jeune femme. Et ça, son père ne pouvait pas le lui reprocher puisque c’était grâce ou à cause de l’éducation qu’il lui avait donné que Jill était ce qu’elle était aujourd’hui. Les mots qu’elle venait de prononcer n’était pas tintés de reproches, et elle ne le prenait pas pour un idiot en lui expliquant cela. Non, Julianne avait dit tout ça avec un sourire en coin, et une étincelle de malice dans les yeux. Elle le taquinait. Mais elle voulait aussi l’aider à ouvrir les yeux sur ce qui se passait vraiment ici. Visiblement il était lui aussi enclin à la charrier, même si elle lui accordait le fait qu’elle n’était pas la plus doué en cuisine.
 
« -les trucs de filles, c’est pas trop mon fort… La cuisine, le ménage… d’une ça m’ennuie, et de deux j’aime pas ça. Le mariage, c’est mort pour moi ! » Conclue-t-elle en riant.
 
Une fois habillée un peu plus chaudement, Julianne ferma la maison, et elle commença à faire quelques pas dans la rue. Le Dome commençait à s’endormir… Et c’était plaisant d’entendre cette sorte de silence. Enfin, pour Julianne c’était plus comme une espèce de ronronnement. Jamais de silence total… Mais elle aimait tout de même cela, car cela contrastait énormément par rapport à son lieu de travail où elle passait bien trop de temps à son gout. La jeune femme connaissait assez bien le Dome. Et elle était certaine d’en connaitre des recoins insoupçonnés par Edern. Tout en marchant, Julianne mit ses mains dans ses poches, et elle enfouie son menton dans son écharpe. Le silence les enveloppa tous les deux et le regard de la jeune femme se perdit un peu dans la vague. Mais elle sourit en entendant Edern et elle ne put s’empêcher de répliquer pour plaisanter et le charrier encore :
 
« -et ba ça promets si tu n’arrives pas à réfléchir la journée ! »
 
Pour ce qui était de la liberté, elle lui jeta un coup d’œil les sourcils légèrement froncés. Jill avait un peu de mal à croire que c’était bien d’Edern Kane que venait ces mots. Elle avait l’impression que pour une fois ils semblaient sur la même longueur d’onde. Est-ce qu’elle aurait pu se tromper sur lui durant toutes ces années ? Non, la jeune femme avait quand même du mal à y croire. Mais étrangement ça lui plaisait qu’il lui avoue ce genre de chose. Ne voulant pas assombrir les choses en parlant à nouveau de Charles, Julianne sourit et avec un petit rire elle répliqua :
 
« -bienvenue dans mon quotidien ! »
 
Oh oui ! Parce que la sensation d’étouffement était bien présente pour elle. Depuis maintenant plus d’un an, un an et demi. Depuis qu’elle avait comprit que Cam ne reviendrait pas… Que le Dome le lui avait volé. Un endroit particulier ? Jill plissa les yeux parce qu’elle avait bien une petite idée, mais elle hésitait encore… Pouvait-elle lui faire vraiment confiance ? Mais elle se contenta de répondre à sa question :
 
« -mon supérieur m’a demandé si j’avais des problèmes. Pour ce qui est des autres, je ne suis pas vraiment du genre à me soucier de ce que les gens pensent ou disent de moi. »
 
La jeune femme stoppa sa marche après quelques minutes de silence, et elle déclara avec un regard mystérieux :
 
« -est ce que je peux te faire confiance Edern ? Est-ce que ce soir tu serais capable de ne plus penser à ton uniforme, aux règles et aux lois du Dome ? »
 
Elle ne voulait pas l’emmener là où elle pensait si elle ne pouvait pas lui faire confiance jusqu’au bout.






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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 15:57

La douleur d'un passé, la douceur de ses bras...
Julianne & Edern Lincoln



La confiance… Un attrait de caractère qu’il avait oublié de porter à une autre personne que lui depuis son plus jeune âge afin d’éviter les déceptions et les traitrises d’autrui d’après son père, la même personne qui avait trahis son sang et son rang pour voir la lueur du jour hors de ce dôme. Un comportement qui le confortait dans le fait qu’il ne fallait donner aucune confiance en ce sombre lieu… Mais lorsqu’il entendait les mots de Julianne à l’égard de son père, de ce lien qui les unissait tous les deux, alors il sentait son cœur se serrer en se rendant compte de ce qu’il manquait à rester un homme solitaire. L’un prenant soin de l’autre. Ils n’étaient que deux et pourtant, ils étaient plus unis qu’une famille qui portait plus de membres et cela, Edern aurait voulu le vivre avec son père. Evitant ainsi les pressions récurrentes de son grand-père sur la destinée qui lui était demandée de suivre au sein du Dôme, sans la rébellion de son père qui lui avait coûté tout ce qu’il avait de plus chère pour être envoyé au dehors de cet endroit qu’il ne supportait plus.

- « Je trouve ça bien… » Il sourit et ajouta « Qu’est-ce qu’il aurait dû au sujet de notre petite escapade tous les deux, ce soir ? »

Son père aurait-il refusé qu’elle le voie de nouveau après ce qu’il avait pu lui dire quelques jours plus tôt ? Ou lui aurait-il laissé une seconde chance de faire la différence et de lui prouver qui il était vraiment au fond de lui ? Après tout, son avis importait-il vraiment alors que ce dernier était absent alors qu’ils dinaient tous deux avant de faire quelques pas en dehors de cet appartement ?

En tout cas, Julianne semblait apprécier tout autant que lui la complicité qui naissait dans leur conversation. C’était nouveau pour eux deux de s’entendre aussi bien, de se taquiner comme ils le faisaient l’un avec l’autre mais Edern ne supportait plus de se disputer avec la jeune femme, de se montrer blessant alors qu’à tout moment, l’un ou l’autre pouvait disparaitre soudainement.

Il se mit à rire en cœur avec Julianne qui se moquait d’elle-même au sujet des tâches ménagères qui étaient bien loin d’être son fort et il ne put s’empêcher de rétorquer à cela :


- « Il faut juste trouver un homme qui aime le faire… Bon courage ! »

La plupart des hommes qui se trouvaient au sein du Dôme étaient soit des miliciens qui étaient absent la plus grande majorité du temps, des prêtres qui ne touchaient aucune femme ou des ouvriers bien trop épuisés le soir venu pour faire quoi que ce soit pour prendre soin de leur appartement. Seul des conseillers assez riches pour embaucher des domestiques étaient libres mais la classe sociale de leur compagne leur importait plus que tout et celle de Julianne n’entrait dans leurs choix premiers. Un défaut pour ses hommes qui rataient des femmes d’exceptions… Mais qu’est-ce qui lui prenait de penser cela de Jill’ ?! Il était peut-être temps d’aller marcher un peu à l’extérieur et d’inspirait une grande bouffée d’air frais filtrée par le Dôme avant de dire une sottise à voix haute.

Arrivaient à l’extérieur, ils se mirent à marcher dans le calme ambiant qui était une bénédiction pour Edern qui aimait ce moment pour faire quelque pas dans le Dôme. Le silence… Reposant pour ce jeune milicien qui entendait bien trop de vacarmes dès le petit matin.
Un sourire se dessina sur les lèvres d’Edern alors qu’il venait de confier son ressenti à la jeune femme qui n’attendit pas une seconde de plus pour le taquiner :

- « Je serai comme tous les miliciens comme ça ! Obéir et ne pas réfléchir ! »

Eder se moquait ouvertement de sa profession, de cet uniforme auquel il devait le respect mais pas ce soir. Ce soir, il ne voulait plus être le fils d’un rebelle, le petit-fils d’un conseiller et encore moins, un milicien d’hommes de pouvoir ! Seulement Edern Kane, un jeune homme de 23 ans qui se promenait au sein du Dôme avec une jolie brune avec qui, il avait l’impression de pouvoir parler de tout en toute sécurité. Chose fortement précieuse en ce lieu où il avait l’impression d’étouffer. Point commun qu’il partageait avec Julianne :

- « Un jour, je t’emmènerai dehors pour que tu puisses respirer sans avoir l’impression d’étouffer ! Où on sera libre ! »

Edern repensa à sa venue quelques heures plus tôt sur son lieu de travail et il avait bien remarqué les murmures, les regards qui se posaient sur eux alors qu’il tentait de s’excuser et cela avait attiré l’attention du jeune homme qui ne voulait pas que sa venue lui ait attiré des ennuis :

- « Un milicien qui vient sur ton lieu de travail, je peux comprendre la réaction de ton supérieur. J’éviterai de recommencer. »

Il ne voulait pas attirer d’avantage d’ennuis à la jeune femme qui se montrait d’une douceur et d’une gentillesse à son égard qui lui avait été encore inconnu quelques jours plus tôt et il ne voulait pas gâcher cela.

Les mots de la jeune femme eurent pour effet de faire froncer les sourcils au jeune milicien qui se demandait ce qu’elle voulait dire par cela.


- « Jill… La milice est sûrement la dernière chose qui me reste en ce monde alors je ne veux pas risquer ma carrière même pour toi. »

Edern resta un instant silencieux, le regard posait sur la jeune femme et se demanda alors ce qu’il devait faire en cet instant. Devait-il poursuivre dans ses principes qu’ils avaient hérités de son grand-père ou suivre la voie de son cœur et d’avancer ? Il resta encore un instant sans rien dire et fini par ajouter :


- « Tu peux me faire confiance Jill’. Tu ne risques rien avec moi. »

Sa voix était douce et portait toute la conviction qu’il ressentait. Il ne dirait pas un mot sur ce qu’il allait voir avec Julianne…


✻✻✻
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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 17:16





Ed & Jill
La douleur d'un passé, la douceur de ses baisers...

Julianne avait sourit à Edern tout en portant son index à ses lèvres pour goutter à nouveau la sauce qu’elle avait préparé. Qu’aurait pensé son père ? A dire vrai, elle ne savait pas vraiment. Mais il appréciait Edern. C’était lui qui avait demandé à la jeune femme d’aller le voir quelques jours plus tôt pour lui apporter de l’aide et du soutien. Lorsqu’elle était rentrée ce soir là, Joshua avait du mal à croire qu’elle ait fait tous les efforts nécessaire vis-à-vis d’Edern. Alors les voir sans doute tenter à nouveau de communiquer, cela lui aurait certainement fait plaisir. Après une petite moue et un petit remuage de lèvre de gauche à droite comme si elle hésitait sur la réponse à donner, Julianne finit par dire :

« -je ne pense pas qu’il s’y serait opposé. Tu n’es pas un étranger, il te connait depuis toujours. Je pense qu’il a assez confiance en toi pour ne pas avoir peur de quoi que se soit. »

Qu’aurait-il pu redouter d’ailleurs ? Julianne et Edern se connaissaient depuis toujours, et c’était sans doute plutôt positif que pour une fois ils fassent l’effort de s’entendre un minimum. Faisait-il des efforts de son côté ? Peut-être… Pour le moment, cela se passait plutôt bien. Elle n’avait pas eut à faire un effort pour ne pas mal prendre sa réplique au sujet de sa cuisine. Non, elle savait très bien qu’elle n’avait pas forcement des grands capacités culinaire et elle se mit à rire lorsqu’il lui parla de trouver un homme. Elle répliqua avec un grand sourire amusé, et toujours avec autodérision :

« -le pauvre… Je ne pense pas que celui qui sera capable de me supporter existe. »

Oui parce qu’il fallait le suivre, la comprendre et surtout elle n’était pas prête à renoncer à quoi que se soit de sa vie pour un homme. Enfin, elle était encore jeune, même si elle ne croyait pas vraiment en l’amour.

Une fois en dehors de la maison, la jeune femme se protégea un peu plus du froid, et elle décida de continuer la soirée avec cette pointe d’humour et de légèreté. Les journées qu’ils passaient l’un comme l’autre au travail étaient des plus sérieuses, alors autant rire un peu. Jill redoutait aussi qu’en abordant un sujet un peu trop sérieux n’assombrisse la soirée ou bien leur entente. Elle se connaissait, et elle avait peur de prendre une réflexion en vexation. Alors autant partir sur l’humour. Elle sourit amusée, en levant les yeux au ciel en entendant la réflexion d’Edern. Mais son sourire s’effaça lorsqu’il lui parla de l’emmener à l’extérieur du Dome. Un jour. Si seulement c’était possible… Elle ne dit rien par rapport à ça. Parler de l’extérieur, et de son envie d’y allé n’était peut-être pas le meilleur choix de discussion…

« -c’est pas grave. » répliqua-t-elle lorsqu’il lui confia qu’il éviterait de revenir la voir sur son lieu de travail.

Le silence les enveloppa durant quelques minutes, et pourtant Julianne ne cessait de penser à ce besoin de liberté qu’il venait d’évoquer. Pouvait-elle ? Elle hésitait. Elle devait savoir… Alors elle stoppa sa marche et elle lui posa la question. Julianne était consciente que sa question n’était peut-être pas des plus claires. Mais elle ne pouvait rien lui dire de plus s’il lui répondait qu’il n’était pas prêt à faire cela. Au moins pour ce soir. Mais lorsqu’il l’appela par son surnom, les sourcils légèrement froncés, la jeune femme sut qu’il y avait un mais… Elle baissa les yeux quelques secondes, et elle finit par répondre avec douceur :

« -ne dis pas ça. Tu n’es pas seul. Sous ce Dome il y a des gens qui tiennent à toi. Mon père, ton grand père à sa façon j’en conviens… Moi… A ma façon aussi ! » Conclue-t-elle en souriant ironiquement. « -et je ne te demande pas de risquer ta carrière. Je veux juste savoir si ce soir tu serais capable de laisser tout ça de côté. Rien qu’une soirée. »

Julianne ne le quittait pas des yeux. S’il répondait non, alors elle continuerait d’avancer, et elle reprendrait un sujet de discussion basique. Ce n’était pas un test, elle voulait juste l’aider à se sentir un peu mieux. Et s’il répondait qu’il était prêt, elle l’entrainerait dans un endroit qui n’était qu’à elle, et qui était son petit coin de liberté à elle. Alors que le silence les entourait à nouveau, la jeune femme détourna son regard avec un petit sourire, et elle fit deux pas en avant. Très bien… Elle était prête à se résigner, lorsqu’il parla à nouveau. Jill se tourna à nouveau dans sa direction, et elle lui sourit presque tendrement. C’était tellement étrange de l’entendre parler ainsi. Même le regard qu’il posait sur elle, était doux. Doucement les lèvres de la jeune femme s’étirèrent sur son visage, illuminant son visage d’un sourire malicieux. Deux pas pour se rapprocher à nouveau d’Edern, et elle lui saisit la main en lui soufflant son visage tout près du sien :

« - très bien alors suis-moi ! »

La jeune femme aimait vivre avec cette petite pointe de danger, avec cette petite dose d’adrénaline dans les veines. Et c’était pour cela qu’elle entraina Edern derrière elle, se mettant peu à peu à courir, ne lâchant pas sa main une seule seconde. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent près du lieu de travail de la jeune femme. Mais au lieu de prendre l’artère principale, Jill obliqua sur la gauche, et quelques mètres plus tard, dans la pénombre elle stoppa sa marche et elle se tourna face à Edern précipitamment. Son corps se colla au sien, et elle lui souffla à voix basse, une pointe d’excitation dans la voix :

« -tu me suis et tu ne poses pas de questions. »

A peine eut-elle dit cela qu’elle l’entraina à nouveau à sa suite, ma main toujours glissée dans la sienne. A pas de loup, la jeune femme emprunta tout un tas de couloirs qu’elle connaissait par cœur au milieu des cheminées d’aérations et de chauffage. Quelques minutes plus tard, alors qu’il n’y avait plus beaucoup de lumière, elle stoppa à nouveau sa marche, et elle lâcha enfin la main d’Edern. Ils s'étaient enfoncé bien loin dans l'usine et  sans lui explique quoi que se soit, elle ouvrit son manteau, et le quitta. Elle en fit de même pour son pull, lui soufflant :

« -quittes ta veste. »

Jill attacha ses affaires autour de sa taille, et elle disparue derrière l’une des grandes tours. Son visage réapparu quelques secondes plus tard, et elle fit signe à Edern de la suivre à nouveau un sourire plein de malice sur les lèvres. Elle se trouvait au pied d’une grande échelle qui grimpait le long d’une cheminée.  






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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 19:31

La douleur d'un passé, la douceur de ses bras...
Julianne & Edern Lincoln



Joshua avait toujours été considéré comme un second père, un oncle pour le jeune homme qui avait grandi, évolué sous son regard et aux côtés de son unique fille. Il le connaissait aussi bien que son propre père et malgré sa rudesse, sa froideur naturelle, l’enfant devenu jeune milicien avait un fond contrastant avec la barrière dressait autour de lui. Un protecteur, un confident pour bien des personnes qui avaient croisés sa route mais tout cela avait été obscurcit par l’éducation rigoureuse de son grand-père. Pourtant au contact de Julianne, c’était cet homme-là qui ressortait peu à peu, enterrant la hache de guerre entre les deux jeunes gens qui semblaient vouloir profiter d’avantage du temps de paix qui leur était offert.
Un lien qui se construisait et qui aurait ravi son père, absent pour voir cela naitre entre eux deux mais ça ne serait peut-être pas le cas de Joshua qui semblait avoir assez confiance en lui pour la laisser en sa présence aux mots de Julianne, ce qui eut pour effet de le faire sourire avec douceur.

Edern ne préféra ajouter aucun mot à cela, touché par les paroles de cette dernière qui avait su le saisir en plein cœur. Peut-être que sa famille s’était agrandit avec Joshua et Julianne sans qu’il s’en rende vraiment compte… Il changea de sujet, se taquinant mutuellement sur les talents culinaires de la jolie brune qui ne se voyait pas femme au foyer, préparant diner et s’occuper du ménage au sein du cocon familial, ce qui avait le don d’amuser Ed’ qui continuai dans cette lancée :


- « Pourtant j’y arrive moi alors pourquoi pas un autre ? »

Les années passées n’avaient pas été des plus simples pour l’un et l’autre, se blessant mutuellement, touchant là où il ne fallait pas, se disputant, se détestant même certaine fois et pourtant, les voilà aujourd’hui, autour de cette table à rire ensemble, laissant les paroles blessantes pour des taquineries en tout genre. Tout était différent maintenant et secrètement, Edern espérait que cela dure à travers les années.

Ils finirent par poser les pieds hors de l’appartement et à marcher dans les longs couloirs du dôme, les rues barricadés de cette antre qui se refermaient peu à peu sur Julianne mais aussi sur le jeune milicien qui partagea ce ressentit avec elle. Au fur et à mesure de leurs pas, Edern avait l’impression de pouvoir s’ouvrir à l’égard de la jolie brune qui se trouvait à ses côtés, se confiant à elle sur son ressentit.

Soudainement, la jolie brune arrêta sa marche et sa question l’effraya quelque peu, se demandant ce qui se tramait sous ces mots qui laissaient l’esprit du jeune milicien inventait un bon nombre de théorie au résultat des moins joyeux pour celui qui occupait un poste important au sein du Dôme et qui aspirait à une carrière modèle. Ce qui était pour lui, la seule chose qu’il avait depuis le départ de son père. Pourtant, ce dernier resta interdit devant les paroles de Julianne. Son père… Son grand-père d’une certaine façon et elle… D’une certaine façon aussi. Cela lui fit baisser la tête mais pas les yeux qui restèrent posé sur elle, un sourire en coin sur les lèvres. Elle avait su de nouveau, le toucher à sa façon et après un moment, se décida qu’il était temps d’écouter ce que lui dictait son cœur. Elle pouvait avoir confiance en lui-même s’il n’avait pas su lui prouver jusque-là malheureusement. Mais valait mieux tard que jamais après tout.

Et lorsque le sourire de Julianne se dessina sur ses lèvres, il sut qu’il avait pris la bonne décision. Sans faire un pas en sa direction, il la laissa s’approcher et sentit son cœur battre de plus en plus fort dans sa poitrine alors qu’elle se trouvait qu’à quelques centimètres à peine de lui. Que lui prenait-il de réagir ainsi ? Depuis quand son cœur s’emballait de la sorte au contact de Jill’ ? Il baissa les yeux sur la main de cette dernière qui saisit la sienne, entourant ses doigts des siens avec douceur avant de relever ses yeux bleu sur elle tout en acquiesçant. Oui, il allait la suivre !

Edern se mit à accélérer le pas afin de suivre la jolie brune qui ne semblait pas vouloir lâcher sa main et le jeune milicien se laissa conduire en toute confiance, découvrant des passages dont il n’avait jamais eu connaissance jusqu’à ce jour. Julianne s’arrêta soudainement et se retourna en sa direction, leurs corps collaient l’un à l’autre. Edern ne la quittait pas des yeux alors qu’il eut soudainement envie de ne plus partir de là, de rester tout contre elle. Mais que lui avait-elle fait ?!

- « Aucune question. Très bien. »

Un sourire sur les lèvres, il appréciait l’excitation dont faisait preuve Julianne qui lui faisait découvrir des passages que lui-même n’avait aucunement connaissance. De nouveau, ils s’arrêtèrent après plusieurs mètres de marche alors qu’il sentait son t-shirt se collait à sa peau. Il laissa retomber sa main le long de son corps alors qu’il observait la jolie brune ôtait sa veste et son pull sous son regard qui ne semblait pas vouloir se détourner de sa silhouette qui se dessinait sous ses yeux. Il finit par froncer légèrement les sourcils en entendant l’ordre de la jolie brune tout en souriant en coin :

- « Si tu veux… Mais ça m’intrigue ! »

Edern ôta sa veste de cuir qu’il attacha autour de sa taille, laissant apparaitre son t-shirt sombre moulait son corps musclé et resta sans bouger alors qu’elle continua sa route avant de revenir, ce même sourire sur les lèvres. Sourire qui avait décidé d’apparaitre sur les lèvres de celui qui la suivait sans poser aucune question :

- « On va devoir grimper ? C’est ça ? »

Il la laissa passer en première et la suivit tout en levant le regard sur elle avant de les baisser bien vite. Il ne souhaitait pas vraiment voir Julianne se retournait sur lui et qu’elle remarque qu’il profitait de la vue qu’elle lui offrait en se trouvant devant lui…



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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 20:16





Ed & Jill
La douleur d'un passé, la douceur de ses baisers...

Pourquoi pas un autre ? Ce que venait de dire Edern la faisait à nouveau rire. Peut-être qu’il y parvenait mais depuis combien de temps ? Une heure ? Et qui disait que cela allait durer ? De toute façon, la jeune femme en était convaincue, l’amour ce n’était pas pour elle. Même si le mariage de ses parents avait été fait par amour et non par arrangement, elle avait du mal à envisager ce genre de relation pour elle. Le Dome mettait bien trop de barrière à tout ça. Et puis elle n’était pas vraiment à classer dans la catégorie femme parfaite pour le mariage. Jill était une jeune femme indépendante, qui occupait un poste assez particulier. Elle aimait son travail, et elle n’avait aucune envie de devoir y renoncer pour le moment pour fonder une famille, et rester à la maison pour s’occuper des corvées ménagères.

Une fois dans les rues du Dome, la jeune femme avait prit le temps d’être à nouveau à l’écoute d’Edern. Et elle était agréablement surprise, elle devait bien le reconnaitre, en entendant que pour une fois ils ressentaient la même chose. Mais cela ne changeait en rien le fait qu’ils ne voyaient tout de même pas le Dome de la même manière. Il s’était engagé à la servir. Elle, de son côté, le faisait malgré elle, parce qu’il fallait bien manger, et gagner un salaire. Elle apprécia cette idée de pouvoir sortir un jour, même si elle n’y croyait pas vraiment. Elle ne faisait pas partie de ceux qui pouvaient avoir un passe pour sortir. Au moins d’être volontaire pour cela. Et pour le moment, Joshua ne le permettrait pas.

Julianne tenta de faire comprendre à Edern qu’il n’était pas seul ici, sous ce Dome de verre et d’acier. Joshua l’avait toujours considéré comme un fils et il ne le laisserait pas tomber, surtout maintenant que Charles n’était plus présent pour lui. Son grand père, c’était autre chose. Quant à elle, et bien s’ils parvenaient à s’entendre ainsi durant quelques heures, ils y parviendraient peut-être plus longtemps. Ils se donnaient en quelques sortes une seconde chance, un nouveau départ pour une relation amicale. Alors elle voulait qu’il comprenne qu’elle serait là. A sa façon, et que s’il avait besoin d’elle, de lui parler, de se confier comme il le faisait à l’instant, et bien elle saurait l’écouter. La jeune femme su qu’elle l’avait touché lorsqu’il baissa la tête, et elle préféra détourner le regard afin de ne pas accentuer la gêne qui pouvait être présente.

Jill était prête à laisser tomber son idée, en voyant qu’il ne semblait pas tout à fait prêt à laisser de côté ce qu’il était vraiment au sein du Dome. D’un certain côté elle pouvait le comprendre. Mais elle ne lui demandait pas de renier tout ce en quoi il pouvait croire et en ce qu’il était. Non, elle lui demandait de le faire juste un soir. Pour pouvoir toucher et vivre quelques instants de liberté. Pour pouvoir respirer un peu plus facilement durant quelques heures. Et elle fut heureuse de l’entendre lui dire qu’elle pouvait lui faire confiance. Peut-être, était-elle un peu trop crédule, mais elle voulait tenter le coup.

Et ce fut pour cela qu’elle ne lui expliqua rien. Qu’elle saisit sa main en le regardant droit dans les yeux. Elle l’entraina en courant en direction de son lieu de travail, et elle souriait en se disant que les idées et les hypothèses devaient aller bon train dans la tête d’Edern. Elle ne lui expliqua pas grand-chose de plus lorsqu’elle ôta son pull sous ses yeux. Elle lui sourit simplement en attachant ses affaires autour de sa taille et elle lui souffla :

« -c’est le but ! » mais elle colla son index sur les lèvres d’Edern et ajouta : « -mais parles doucement… »

Oui c’était ça la vraie liberté ! Enfin tout du moins c’était ainsi qu’elle la trouvait. Passer outre les règles, enfreindre les lois… Ils n’auraient pas dut se trouver là, et c’était ce qui donnait un peu de piment à la situation. Elle lui sourit à nouveau avec cette petite étincelle d’insouciance et d’excitation dans les yeux en soufflant :

« -tout à fait ! J’espère que tu n’as pas le vertige. »

Elle posa un pied sur le premier barreau, et après un dernier sourire à l’intention d’Edern, elle se hissa sur les barreaux suivant. Peu à peu, elle grimpa de plus en plus haut, jetant de temps à autre des regards en direction d’Edern, pour voir s’il suivait. Au bout de cinq ou sept minutes, elle parvint sur le premier palier. Elle se hissa sur la passerelle de métal, regardant en bas pour voir où en était Edern. La jeune femme ne cessait de sourire, et elle recula d’un pas pour le laisser prendre place lui aussi sur le palier. De là où ils se trouvaient, ils pouvaient voir toutes la chaufferie qui alimentait une bonne partie du Dome.

« -ça va ? »

Question qui pouvait paraitre banale. Un sourire, et elle avança d’un pas, avant de se tourner à nouveau vers Edern, son corps à nouveau très proche du sien. Son regard se posa sur le torse du jeune homme. Elle n'avait jamais réalisé qu'il était aussi musclé...

« -tu sais, tu es le premier que j’emmène ici. Alors tu dois me promettre de garder ça pour toi. Une sorte de… Secret entre nous. »

Ils n’étaient pas encore parvenus à destination, mais elle tenait vraiment à ce qu’il comprenne que ce n’était pas une simple balade dans les cheminées de la chaufferie. Non, elle l’emmenait là où elle venait se réfugier lorsqu’elle avait besoin de se couper du monde, d’être seule et de respirer un peu plus librement. Un endroit rien qu’à elle. Elle le fixait droit dans les yeux parce que c’était important pour elle. Elle lui donnait ainsi un peu de sa confiance, alors elle ne voulait pas le regretter.






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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 22:24

La douleur d'un passé, la douceur de ses bras...
Julianne & Edern Lincoln



Outrepasser les règles, enfreindre les lois qu’on lui demandait de faire exécuter avait un arrière-goût de liberté que commençait fortement à apprécier Edern Kane qui avait toujours suivit les ordres sans jamais poser de questions. Cette oppression qu’il ressentait lorsqu’il foulait le sol du Dôme disparaissait peu à peu alors qu’il parcourait les couloirs qui se dressaient devant lui, s’avançant jusqu’à une destination qui lui était encore inconnu à ce jour. Lui qui avait toujours pensé connaitre chaque recoins du Dôme, se rendait compte qu’il n’en était rien comparé à la jeune femme qui ouvrait le passage devant lui. Lui faisant confiance comme il le faisait à son tour alors qu’il s’aventurait aveuglement entre ses murs près des usines où Julianne exerçait chaque jour son métier.
Il ôta sa veste de cuir sans poser une question à la jolie brune qui venait d’en faire de même avec son pull et son manteau alors que la chaleur commençait peu à peu à prendre possession de leur environnement. Il restait tout de même intriguait mais cela semblait être le but mais elle ne l’aidait guère à se concentrer ou à garder son calme alors qu’elle posa son index sur ses lèvres afin de lui demander de se taire. Le Dôme avait des oreilles, tout le monde le savait et ça menait certaines personnes à leurs pertes si on les entendait de trop comme ça pourrait en être de même pour eux si on les entendait s’aventurer parmi les chaufferies.

Edern laissa Julianne retirait son doigt de ses lèvres tout en souriant avant de lever la tête en direction du sommet de l’échelle mais baissa bien vite son regard qu’il posa sur la jeune femme tout en gardant son sourire sur les lèvres :

- « Non, je n’ai pas le vertige. »

Jeune milicien, il avait dû suivre un entrainement adapté afin de pouvoir se rendre en tout temps et en tout lieu là où le Dôme lui demandait sans jamais craindre pour sa vie. Des armes du Chancelier, il se devait d’avoir une condition physique et une tenue irréprochable alors non, le vertige n’existait pas ou plus pour ceux qui se devaient de gérer la sécurité en ces lieux.
Il la laissa monter en première et lorsque son regard se posa sur les fesses joliment dessinées de la jeune femme, il décida de rapidement détourné le regard au risque d’entendre la voix de Julianne s’élevait contre lui.
Mais il devait avouer qu’elle… Non mais qu’est-ce qui lui prenait de poser un tel regard sur elle ? Depuis quand la voyait-il si différemment ? Il secoua légèrement la tête dans l’espoir que par ce simple geste, il se remette les idées en place et continua son ascension jusqu’au sommet. Il prit place sur le palier aux côtés de Julianne dont il croisa le regard et il se mit à sourire en coin :

- « Oui ça va merci. Et toi ? »

Il se passa une main sur le visage avant de balayer du regard ce qui les entourait et il se mit à rétorquer de façon taquine :

- « Arrête de mater princesse ! »

Edern lui jeta un regard emplit de sous-entendus avant de reposer son regard sur toutes les chaufferies qui permettaient le bon fonctionnement de ce Dôme dont les ouvriers étaient malmenés par les hauts dignitaires qui pensaient avoir le pouvoir absolu alors qu’à vrai dire, c’était ces hommes et ces femmes qui travaillaient dures qui l’avait ! Ils géraient l’eau, l’électricité, les réparations… Tout ce qui maintenait cet endroit en vie et les hommes puissants tels que son grand-père ne semblaient pas en avoir conscience. Contrairement à Edern qui commençait peu à peu à ouvrir les yeux sur ce quartier, ce monde dont était issue la jeune femme.
Il se retourna vers cette dernière tout en reprenant son sérieux devant les paroles de la jeune femme. Il hocha doucement la tête avant d’effleurer les doigts avec les siens alors qu’il lui souffla :


- « Ton secret sera bien gardé. Tu n’as pas à t’en faire mais si tu … Doute… On peut faire demi-tour. »

Edern ne voulait la forcer en rien à lui montrer son espace, son antre à elle. Il était le premier à faire un tel pas dans son univers et il comprenait ses craintes surtout à l’égard de cet homme qui représentait dorénavant l’autorité et avec qui, l’entente n’avait jamais été au beau fixe. Une erreur qu’il comprenait maintenant alors qu’il se rendait compte de la personnalité véritable de Jill’ et qu’il commençait réellement à apprécier. Des erreurs du passé qu’il ne souhaitait pas réitérer à nouveau.


- « Je te suis princesse. Je veux apprendre à te connaitre toi et ton univers. »

Il lui sourit avec douceur avant de lui faire un clin d’œil pour la détendre un tant soit peu. Il porta sa main à son visage avec douceur pour replacer une mèche de cheveux derrière son oreille avant de lui murmurer avec taquinerie :


- « Je le fais avant que tu ne le fasses toi. »

Edern fit quelque pas vers ce qui lui semblait être le chemin, s’avançant avec appréhension et méfiance alors qu’il se dirigeait sur des chemins qui lui étaient inconnus autant physiquement qu’émotionnellement avec Julianne. Tout cela était nouveau et tout cela commençait à lui faire peur d’une certaine façon.
Il se retourna pour poser ses yeux bleu sur la jolie brune et ajouta à son attention :

- « Je ne connais pas la route, je te laisse passer devant. »




✻✻✻
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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyDim 15 Fév - 23:11





Ed & Jill
La douleur d'un passé, la douceur de ses baisers...


Ici, Jill était dans son élément. Ce chemin, ses échelles, ses conduits, elle les connaissait pratiquement comme sa poche. Deux ans maintenant qu’elle travaillait ici, et au début ça avait été un véritable plaisir de parcourir ce qui pouvait être pour quelqu’un qui ne connaissait pas, un vrai labyrinthe. Il y avait des passages étroits, d’autres un peu plus dangereux… Et c’était ce qui avait séduit la jeune femme dans ce lieu. Bien sur il y faisait chaud, et cela ne ressemblait en rien aux longs couloirs du Dome. Mais justement, cela ressemblait à des endroits secrets, inexplorés… Et Julianne aimait la fait que personne ne venait s’aventurer jusque là. Sauf si bien sur il y avait un problème quelque part. De toute façon à cette heure-ci, à part un veilleur de nuit, il n’y avait personne ici. Mais elle préférait tout de même qu’ils parlent assez doucement pour le moment.
 
Le vertige… Elle n’avait pas vraiment posé la question en réalité. Même si elle pensait qu’il le lui aurait dit s’il ne se sentait pas capable de monter jusque là haut. Enfin, on ne rentrait pas dans la milice du Dome en un claquement de doigt. Et malgré la bonne place familiale d’Edern, la jeune femme osait espérer qu’il avait été engagé pour ses capacités et non pour son nom. Une fois sur le palier, elle aima le voir sourire. Oui, c’était plus fort qu’elle, elle aimait voir les gens heureux. Et elle avait l’impression que sur l’instant, c’était ce que ressentait Edern. Elle lui lança un clin d’œil taquin et répondit :
 
« -ça va. » Puis elle se mit à rire, sachant qu’à cette hauteur, son rire ne s’entendrait pas d’en bas, couvert par le ronron de la chaufferie. « -on est à égalité comme ça »
 
Comme si elle ne l’avait pas vu son regard qui avait glissé sur ses courbes lorsqu’elle avait retiré son pull encore en bas. Et elle ne préférait même pas penser à la vue qu’il avait dut avoir alors qu’elle grimpait en premier sur l’échelle. Son sourire était taquin. Elle n’était pas le moins du monde gêné par ce qu’il venait de lui dire, et elle n’était pas non plus fâché qu’il ait pu la regarder. La jeune femme avait plus ou moins l’habitude de ce genre de chose. Quand vous travaillez principalement avec une majorité d’homme. Enfin Edern avait au moins la qualité d’avoir été discret. Ce qui n’était pas le cas pour certain de ses collègues.
 
La sincérité payait toujours. C’était ce que lui avait apprit son père… Et elle l’avait été avec Edern. Elle ne l’avait pas prit par la main pour lui faire visité son lieu de travail. Non, elle l’entrainait dans un endroit qui lui tenait à cœur. Un endroit qu’elle avait envie de lui faire connaitre afin qu’il puisse lui aussi se sentir un peu plus léger durant quelques heures. Lorsqu’elle sentit ses doigts effleurer les siens, elle posa sa main sur la rambarde de métal, comme si ce geste avait été des plus naturels. Ils devenaient sans doute un peu trop… Familier l’un comme l’autre. Elle posa son regard sur le paysage qui les entourait, avant de regarder Edern à nouveau et de lui adresser un sourire en coin. Non, elle ne doutait pas, et elle ne voulait pas faire demi tour.
 
Julianne se mit à rire en l’entendant à nouveau l’appeler princesse. Ça sortait d’où ça ? Mais elle s’était surtout mise à rire pour cacher un peu le trouble qu’il venait d’éveiller en elle. Apprendre à la connaitre ? La jeune femme n’était jamais très bavarde en ce qui la concernait. Et si ce qu’il découvrait ne plus plaisait pas ? Elle devait bien reconnaitre que cette trêve, si ça en était une, lui faisait plaisir. Alors elle aurait sans doute du mal à revenir en arrière si les choses se passaient mal.
 
« -princesse ? Princesse de quoi ? C’est mignon Edern mais garde ça pour les autres tu veux… »
 
Oui, pour celles qui passaient entre ses bras et qu’il avait dragué d’une façon ou d’une autre. Celles dont il lui avait parlé quelques jours plus tôt. Elle baissa les yeux quelques secondes avant de secouer la tête de gauche à droite pour souligner le fait qu’elle trouvait ce surnom ridicule. Puis elle leva la main gauche, et son geste resta en suspens car Edern la devança. Son regard resta accroché à celui du jeune homme, et elle eut du mal à déglutir. Heureusement pour elle, il avança un peu lui laissant quelques secondes pour reprendre contenance. Elle fronça les sourcils pour elle-même avant cligner des yeux comme pour reprendre ses esprits, puis elle se tourna en souriant comme si rien ne venait de la troubler.
 
« -t’as raison laisses moi passer devant. Ça te fera une plus jolie vue… »
 
En disant cela, elle lui lança un clin d’œil en passant juste à côté de lui. Quelques mètres plus loin, la jeune femme s’accroupie pour déplacer une plaque de métal. Elle força un peu, et elle parvint à la faire glisser. Elle jeta un regard à Edern et elle lui dit :
 
« -on est bientôt arrivé. Ne touches pas la cloison gauche, elle est chaude. »
 
Puis elle s’engouffra dans le trou que la plaque de métal avait causé dans le reste du mur. A quatre pattes, ce n’était certainement pas le plus glamour du monde, mais bon… La jeune femme déboucha enfin dans un conduit de réfrigération. Il servait à réguler les chaudières. Un énorme ventilateur brassait l’air au dessus d’eux. Elle leva les yeux, puis elle souffla à Edern, en posant sa main sur son épaule :
 
« -attends moi là, je vais remettre la plaque en place. J’en ai pour trois secondes. »
 
Assis tôt dit, aussi tôt fait. Jill réapparu quelques secondes plus tard. Elle se passa une main dans les cheveux, et elle sourit à Edern :
 
« -tu aurais peut-être aimé savoir que ça allait être un peu sportif ? »
 
Un nouveau sourire amusé et taquin, et elle lui saisit une nouvelle fois la main pour l’entrainer derrière elle. Elle se faufila entre deux murs d’acier, sa main tenant toujours celles d’Edern. La passage était assez étroit, ce qui la rassurait sur le fait que peu de monde pouvait parvenir jusqu’à sa planque. Elle se baissa avant d’indiquer :
 
« -baisses toi… »
 
Des conduites de gaz reversaient de par en par les cloisons, et il fallait passer en dessous et en dessus à certain moment. Il faisait plutôt sombre, mais la jeune femme tendait l’oreille. Elle connaissait le chemin par cœur, et elle se stoppa en serrant un peu plus la main d’Edern pour lui signaler qu’il devait en faire de même. Son corps juste à côté du sien, elle tourna le visage dans sa direction en lui disant :
 
« -fermes les yeux et évites de respirer durant quelques secondes ! »
 
La pression contenue dans les chaudières devait bien être évacué quelques parts. Et au bruit, elle savait que ça n’allait pas tarder. La jeune femme retint sa respiration, le visage près de l’épaule d’Edern. Un nuage de vapeur chaude jaillie un peu plus loin.
 
 
 
 
 
   
 




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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyLun 16 Fév - 22:43

La douleur d'un passé, la douceur de ses bras...
Julianne & Edern Lincoln



Tout semblait être différent entre eux, comme s’ils se rencontraient pour la première, découvrant une toute autre facette de l’autre, une personnalité insoupçonnée faisant naitre entre eux deux, une complicité étonnante faite de sourires et de regards qui parlaient mieux que des mots. Comme celui qu’elle lui lança alors qu’elle riait devant sa remarque. Ils étaient à égalités ! Autant l’un que l’autre avait su profiter de la vue qu’offrait la silhouette bien dessinée de chacun d’eux. Edern qui avait pensé être discret c’était fatalement trompé mais cela le fit rire à son tour.


- « Je plaide coupable ! »

Son rire s’estompa alors que Julianne voulait avoir la certitude, se rassurer d’une certaine façon, qu’elle ne commettait pas d’erreurs en l’entrainant dans son refuge, dans son antre. Un secret entre eux et une confiance qui se tissait peu à peu. C’était nouveau mais il aimait ça. Tout semblait être différent soudainement alors qu’il effleura ses doigts comme si cela était normal pour eux deux. Le manque de réaction gênée ou encore perplexe face à son geste ne l’aidait guère à se faire une idée bien précise de ce qui se déroulait réellement entre eux deux.

Il baissa un instant son regard dans l’attente d’une réponse de la part de Julianne sur son souhait de poursuivre leur route tous les deux ou de s’arrêter maintenant. Mais son sourire le rassura et il lui rendit tout en s’approchant pour profiter de la vue qu’offrait cet endroit avant de lui faire comprendre son souhait véritable de la connaitre. Un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant la remarque de cette dernière sur le surnom qu’il venait de lui attribuer :

- « Les autres ne restent pas assez longtemps pour avoir un surnom. Il n’est attribué qu’à toi celui-ci princesse du monde du dessous. »

Il lui fit un clin d’œil avant de passer une main dans ses cheveux, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille avant que Julianne ne le fasse par elle-même. Il commençait peu à peu à la connaitre, à cerner cette personnalité qui se cachait sous ce comportement de feu.
Il s’éloigna, décidant d’avancer tout en laissant un instant la jolie brune seule derrière lui mais il tourna bien vite les talons afin de lui demander de passer devant. Edern ne connaissait en rien cet endroit et ne souhaitait pas se perdre ou pire. Un regard taquin se posa sur la jeune femme tout en la déshabillant du regard sans aucune gêne et discrétion afin d’appuyer les paroles de Jill’ :

- « Pas besoin d’être devant pour que je profite de la vue… princesse ! »

Il appuya sur le dernier mot afin de charrier la jolie brune qu’il laissa passer devant, la talonnant avant de regarder la cloison qu’elle lui désignait :


- « D’accord. »

Edern se mit à quatre pattes afin de suivre la jeune femme dans les fin fonds du Dôme avant de se relever, posant ses yeux sur Julianne qui venait de poser sa main sur son épaule, attirant ainsi son attention :

- « Je t’attends. »

Où pouvait-il aller de toute façon ? Il ne savait pas où ils allaient et il n’avait guère envie de poursuivre cette route sans lui. Il se mit à rire en entendant la question de cette dernière :

- « Je dois bien avouer que je ne m’étais pas habillé pour faire du sport mais je te suis. »

Edern n’était jamais contre un peu de sport et d’autant plus avec Julianne qui laissa de nouveau glisser sa main dans la sienne. Il resserra son emprise sur ses doigts alors qu’ils s’avançaient peu à peu entre les parois, se baissant lorsqu’elle lui demanda.

Le jeune milicien fronça quelque peu les sourcils en entendant les recommandations de la jolie brune mais obéit sans poser d’avantage de question. Juste avant de clore les paupières, ce dernier avait remarqué les vapeurs jaillirent des tuyaux qui ornaient les parois entre lesquelles ils avançaient. Il posa sa main libre sur le visage de Julianne, la protégeant par ce simple geste alors qu’ils continuèrent leurs routes. Edern grimaça légèrement de douleur en sentant la chaleur de la vapeur brûlait quelque peu sa main avant d’ouvrir de nouveau les yeux. Il s’essuya la main sur son jean tout en esquissant un sourire à Julianne :

- « Une question princesse, qu’est-ce qui t’a poussé à t’aventurer jusque-là la première fois ? Le gaz, les parois, les échelles, la chaleur… Ça ne t’a pas freinée ? »

Il la regarda fixement avant de sourire et ajouta :

- « J’ai oublié qui tu étais et la fille de qui aussi. »

Alors qu’un homme comme lui, héritier d’homme politique aurait décidé d’arrêter sa route bien avant, la femme qui se trouvait à ses côtés et qui avait vécu parmi les usines, les chaufferies du Dôme, avait sûrement dû trouvé en ces couloirs, une façon de s’évader tout en connaissant ce qu’elle devait faire ou non. Deux univers opposés et pourtant, qui se trouvaient sous un même toit.

- « Nous sommes bientôt arrivés ? »

Edern était curieux de nature et Julianne avait su attiser cette curiosité en lui parlant de secret qu’ils allaient partager à partir de maintenant.
Plus il passait de temps à ses côtés et plus il avait envie de connaitre tout ce qui la touchait de près ou de loin, regrettant toutes ces années de froideur partagées qui les avaient unis jusqu’à ce jour.
Il baissa ses yeux sur leurs mains liées et esquissa un sourire emplit de douceur avant de relever le regard sur la jolie brune, la suivant aveuglement. Il lui faisait confiance…




✻✻✻
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MessageSujet: Re: La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley]   La douleur d'un passé, la douceur de ses bras... [Feat Julianne Lindley] - Page 2 EmptyMar 17 Fév - 11:30





Ed & Jill
La douleur d'un passé, la douceur de ses baisers...


Julianne n’était pas le genre de fille à être outré parce qu’un homme l’avait regardé avec un peu trop d’insistance. De plus pour ce qui était d’Edern, elle ne se faisait aucune illusion sur ses intentions. Il était sans doute en train de réaliser que malgré toutes ces années passées presque l’un à côté de l’autre, Jill était une femme. Parce qu’elle n’avait plus l’apparence de la petite fille qui passait son temps à l’embêter. Non, aujourd’hui elle avait maintenant dix sept ans, et son corps était celui d’une femme. Un corps bien dessiné, et agréable à regarder. En faite, si ça avait été dans d’autres conditions, elle l’aurait probablement giflé. Mais ce soir, rien ne semblait pouvoir la mettre de mauvaise humeur contre lui. C’était comme si elle avait laissé tout ce qu’elle pouvait connaitre de lui derrière et qu’elle prenait un nouveau départ. Comme si elle l’avait rencontré seulement depuis quelques heures. Alors elle se contenta de sourire en laissant glisser son regard sur le tore musclé d’Edern comme pour en rajouter une couche.
 
Princesse du monde du dessous ? La jeune femme se mit à nouveau à rire joyeusement. Ça sortait d’où ça ? Mais elle tiqua malgré elle sur le fait de ne pas vraiment savoir s’il la classait dans la même catégorie que ces femmes. Elle ne comptait pas passer entre ses bras, même si elle s’était bien rendu compte qu’ils étaient l’un comme l’autre un peu plus proche par le touché. Mais il s’agissait d’Edern, et encore une fois, elle savait qu’il ne regardait pas de cette façon. Elle resta tout de même interdite lorsqu’il devança son geste. Et elle fut heureuse qu’il avance de quelques pas sans elle. Il s’agissait d’Edern Kane et s’était sans doute pour cela que tout ceci la troublait quelque peu. Depuis quand passaient-ils leur temps à échanger des sourires ?
 
Après avoir quelques peu remit ses idées en place, la jeune femme passa à nouveau devant son compagnon et elle leva les yeux comme pour signifier qu’il ne cessait de dire n’importe quoi. Elle fit une petite grimace avant de dire en positionnant ses mains sur la plaque de métal :
 
« -je vais prendre ça pour un compliment, venant de toi. »
 
Commençait ensuite un parcours un peu plus compliqué que celui qu’ils avaient fait pour le moment. La jeune femme aimait bien cet endroit. Cette grosse hélice qui tournoyait si haut. Bon visiblement, tout ceci ne donnait pas à Edern l’envie de faire demi tour, alors la jeune femme l’entraina à nouveau avec elle. Ça venait d’où cette façon de lui prendre la main ? Il était assez grand pour la suivre sans qu’elle le guide ainsi non ? En faite si elle avait glissé sa main dans la sienne, c’était parce qu’elle voulait lui faire ressentir toute l’excitation qui montait en elle lorsqu’elle venait ici. Mais aussi parce qu’elle voulait qu’il comprenne qu’elle était là pour lui. Elle n’aurait pas su lui dire si tout cela allait durer, mais ce soir, elle était là pour lui.
 
Après avoir donné ses consignes, Julianne ferma les yeux, son visage près de l’épaule d’Edern, et elle fut tentée de le regarder lorsqu’elle sentit sa main venir près de son visage. Mais elle garda les paupières closes. Quelques secondes plus tard, c’était terminé, et Julianne ouvrit les paupières en souriant à Edern. La question qu’il lui posa la fit sourire jusqu’aux oreilles. Elle détourna quelques secondes les yeux, puis elle le regarda à nouveau. Jill pencha la tête sur la gauche alors qu’il répondait lui-même à sa question. Elle se mit à rire et elle répondit en serrant un peu plus sa main dans la sienne pour lui faire comprendre qu’ils allaient à nouveau avancer :
 
« -tu m’as dis que tu étouffais tout à l’heure… Et bien pour ne plus ressentir ça… J’ai besoin d’aventure… » Elle se tourna vers lui, et à nouveau ils furent très proche l’un de l’autre. « -tout ceci, c’est important pour moi. Et c’est pour ça que je te demande de le garder pour toi. »
 
Ses yeux bleus fixèrent quelques secondes encore ceux d’Edern, puis elle reprit sa marche, lui tournant à nouveau le dos. Au bout du tunnel dans lequel ils se trouvaient, on pouvait apercevoir une faible lumière bleuté.
 
« -on y est presque… »
 
La jeune femme lâcha la main d’Edern, et elle fit glisser la grille d’aération devant laquelle ils venaient d’arriver. Elle jeta un coup d’œil à Edern, et sourit avant de passer de l’autre côté en précisant :
 
« -attention ta tête… »
 
Elle disparu de l’autre côté et elle sourit pour elle-même en voyant le spectacle qui les attendait. Jill écarta les mains, et elle se tourna vers Edern, en reculant de deux pas :
 
« -bienvenue dans mon petit coin de paradis… »
 
Ils se trouvaient juste sous le Dome, sous la paroi de verre et de métal. La lumière bleutée venait de la lune qu’on distinguait clairement au travers du Dome. La jeune femme aimait ce lieu, et elle y avait fait en quelque sorte son refuge. Au sol un peu plus loin, il y avait quelques couvertures, une lampe à huile, quelques trucs à manger et à boire. Il lui arrivait de dormir ici. La température n’était jamais froide car la chaleur des chaufferies montait ici. Julianne se tourna à nouveau vers les grandes plaques de verre, son regard fixant la lune qu’elle trouvait si belle. Un sourire tendre sur les lèvres, elle souffla presque dans un murmure :
 
« -regards comme elle est magnifique… »
 
En venant ici, Julianne avait un peu l’impression d’être dehors. De ne plus être ce petit colibri en cage… Ici pas de règles, pas de lois, rien qu’elle et cette vue magnifique. Julianne détacha ses affaires d’autour de ses hanches, et elle le laissa tomber un peu plus loin. Puis elle pencha la tête sur la droite en admirant toujours la lune. Elle ne savait même pas ce que s’était exactement. La jolie brune posa ses yeux bleus sur Edern, et elle souffla :
 
« -j’espère que tu n’es pas déçu d’avoir tout se chemin pour ça… »
 
Pour elle s’était précieux, mais peut-être n’avait-il pas le même avis qu’elle. Julianne était quelqu’un qui se contentait des petits plaisirs que pouvait offrir la vie. Un rire, un sourire, un rayon de soleil au travers des vitres du Dome… Mais Edern n’était pas issu du même monde…      






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